Voici un article qui paraitra dans la deuxième paratution de notre journal, qui je crois sort aujourd'hui. Je voudrais savoir vos commentaire dessus et comment améliorer l'écriture et le style. Sinom, cela ressemble tu à la double médaille que l'on veut faire pour nos analyse? Quoique si cela serait reconnu par l'ajec, il faudrait sans doute enlever le premier et le dernier paragraphe.
Dsl pour les photo, ce n'est pas exactement la version qui est mit dans le journal.
Cet article, les prochains aussi d'ailleurs, se veut un vecteur d'information car, comme on y est si bien habitué maintenant, les médias nous remplissent d'informations superflues. Nous apparaissant souvent comme suffisante, finalement ne suffit qu'à nous faire apprendre les faits constituants les événements et non à nous les faires comprendre.. Par exemple, sur notre sujet d’aujourd’hui, combien de personnes en savent plus que : Il y a eu un coup d'état militaire et que l'ancien premier ministre était un bandit?., et cela ce n’est seulement que si vous en avez entendu parler. Je vais tenter de vous présenter un petit complément sur un pays qui doit se demander pourquoi le nom Thaïlande, Prathet Thaï dans leur langue maternelle, signifie : prathet "pays" thai "libre". .
Comment évaluer ce coup d'état en Thaïlande ? On peut au moins dire que c'est le résultat de la crise sociale, quasiment existentielle dévorant le pays depuis les années 75. Difficile à énumérer: Une dizaine de coups d'états en 100 ans, une monarchie-constitutionnel où la royauté est encore très influente, un jihad musulman au Sud, accompagné d'attentat à la bombe, un gouvernement autoritaire, une lutte contre la drogue faisant des milliers de morts, une population au Nord vivant dans une extrême pauvreté.. La situation était bien aménagée pour ce premier coup d'état en 15 ans.
Mais qui est Thaksin Shinawatra, ce premier ministre déchu depuis le 19 septembre, destitué vers minuit. En direct de New York, d'où il devait faire un discours devant l'ONU sur son État-Entreprise, comme il désignait souvent sa Thaïlande, il voit à la télévision son renversement. Il fallait s’en attendre un jour où l’autre. Cet ancien magnat de la télécommunication est la première fortune du pays, ce qui n’a pas de l’air de l’avoir suffit vu que dès son premier mandat, il n’a pas hésité à faire passer plusieurs lois qui lui on permit de vendre 49% de sa compagnie (Ce qui le laisse propriétaire), du nom de Shinawatra Computer and Communication Group, pour 1,9 milliard sans payer une seul cenne d’impôt, un bel exemple pour un premier ministre. Il a été assez populaire durant son premier mandat en 2001, faisant plusieurs projets pour les plus pauvres et les paysans comme des soins de santés pratiquement gratuit et la mise en place d’un salaire minimum, tout en étant très relié (lire généreux) envers les grandes compagnies et aux milieux des affaires. La population s’est vite aperçut que les mesures n’était rien d’autre que populiste, vu qu’à chaque fois qu’il pouvait en profiter, il détournait des fonds pour sa famille, qui c’est d’ailleurs enrichie de 70% en un an… Il utilisait la violence et l’abus de pouvoir à profusion, il a favorisé des opérations banquières alors que la constitution lui obligeait à abandonner toutes fonctions du domaine privé, il a donné des pots de vin à profusion et fait de multiples corruptions. Cet amalgame de fraudes à déclenché des manifestations d’envergures qui l’obligea à dissoudre le parlement et convoquer une nouvelle élection. Cette dernière fut boycotté par l’opposition, dénonçant Thaksin (En Thaïlande la marque de politesse ce dit avec le prénom.) de ne pas vouloir réformer la constitution. Maintenant qu’il est en exile de la Thaïlande, en Angleterre depuis son renversement en fait, il devra patienter pour avoir son argent car comme s’amuse à dire la population ces jours ci : Dommage pour Thaksin, La Banque centrale n’autorise seulement que des versements de 1 million par personne, par année, pour l’extérieur du pays. Un petit calcul nous fera savoir qu’il en a pour 1 900 ans encore à faire des retraits..
Le putsch était planifié, préparé. Déjà il y a quelques mois, plusieurs ministres et haut gradés de l’armée se sont fait arrêter pour complot. Alors pendant la nuit du 19 septembre, le général Sonthi Boonyaratglin, général en chef de l’armée et instigateur du putsch, a profité de l’absence du premier ministre pour donner son signale. En peu de temps, plusieurs blindées ont pénétrés Bangkok, la capitale, pour bloquer les grands accès et encercler le Parlement. En deux heures, ils prennent le pouvoir et déclarent la loi martiale, tout cela sans une seule balle tirée. Le discours officiel explique cette prise du pouvoir par les militaires du fait qu’il fallait absolument redonner le pouvoir au peuple, que Thaksin leur avait ôté grâce à ses diverses magouilles. Pour prouver leur sincérité, ils ont annoncé la nomination d’un premier ministre intérimaire, de vraies élections en 2007, une lutte à la corruption et une nouvelle constitution. D'autre part, ils veulent se donner un peu de légitimité en établissent un conseil pour la réforme démocratique (composé uniquement de militaire) et en se faisant bénir par le roi. Bien que l’ancien premier ministre ait aidé à rétrécir le fossé riches/pauvres, plus de 80% des paysans approuvent le coup d’état. Cela est dû au fait que l’armée n’a pas eu à utiliser les armes et que Sonthi est musulman, ce qui fait croire à beaucoup que cette déstabilisation spontanée aidera une futur et meilleur stabilité au pays.
«NON AU COUP MILITAIRE, NON À THAKSIN»
Seul un groupe d’une centaine d’étudiants et professeurs ont osés manifester contre le coup militaire. Il faut dire que la loi martiale impose une interdiction de rassemblement de plus de 5 personnes, valide durant un temps encore indéterminé. Avec se slogan, les étudiants voulaient afficher leur couleur : ils détestent Thaksin mais trouve, et à juste raison, que le coup d’état est de loin l’une des pires solutions au problème. Malgré cela, la population soutient fortement le coup d’état. En effet, ces dernières années, avec tout les événements qui ont formés la crise actuelle, l’armée a prit au près de la population le statut de défenseur de la liberté. L’appuie du roi, qui est soupçonné d’avoir fomenté l’idée du putsch, aide beaucoup à la stabilité de ce régime car en 1976, il a mit fin au régime militaire autoritaire et aidé à l’insertion de la démocratie. Rama IX, ou Bhumibol Adulyadej est adoré du peuple civil et militaire depuis ce jour. Il y a fort à parier que les thaïlandais vont vite déchanter de ce projet. L’oppression commence à ce faire ressentir : interdiction au rassemblement, boycott des témoignages pro-Thaksin, fermeture de 400 radio-communautaires, envoie de militaire pour surveiller la rédaction des journaux… Certains pays évalue en se moment la proposition de la nouvelle constitution : Leur verdict sont semblables : Immunité aux membres du conseil pour la réforme démocratique (Ce qui leur permet d’agir en toute impunité.), que même si il y a un premier ministre intérimaire, le pouvoir réel restera dans les mains de l’armée. De toute manière, ce premier ministre sera un ancien-militaire, Surayud Chulanont, vu que les autres qui se l’on fait proposer on tous refusés, ne voulant pas mélanger démocratie et totalitarisme.
Au début j’ai voulu écrire un article dénonçant le coup d’état, j’ai changé d’avis pour finalement tenter de prendre une position neutre. Il faut dire que finalement moi aussi je me suis fait avoir par toute cette désinformation. Il est encore trop tôt pour d’écrire la situation à long terme alors je vous laisserez sur cette penser : Avec le mot Dieu, celui d’armée et de royauté figurent parmi les plus destructeur et dangereux. Alors un amalgame version 2006 de ces deux mots ne peut créer, tant qu’à moi, que des injustices pour la société et un désastre pour leur avenir.
P.S. Depuis l’écriture de cet article, plusieurs mouvements se sont fait : Le premier ministre est bien Surayud Chulanont, le cabinet des ministres a été formé. Ce cabinet est composé de bureaucrates, de professeurs et de banquiers, dont 2 ex-militaires, 2 femmes et 1 musulman. Le premier ministre a commencé sa tournée de certains pays voisins pour rassurer ses partenaires et indique déjà qu’il ne compte pas retirer la loi martiale pour le moment, car la stabilité n’est pas encore, selon lui, revenue. Il n’a pas voulu préciser ce dernier point sauf qu’il a mentionné que son application ne dérange pas la vie civil (normal, les civils n’ont pas le droit de ce regrouper). Les élections libres sont prévues pour octobre 2007. Si vous voulez mon avis, l’armée à soif de pouvoir et pour le garder, ils vont se servir de leur nouvelle forme de populisme. Ils vont prolonger la loi martiale le plus longtemps possible pour garder la « stabilité » puis en octobre présenteront des députés dans l’espoir que les cadeaux qu’ils auront donnés, obnubilerons la pensée populaire.